Par Pierre Bordet, Florian Kergourlay, Ariane Pinto, Nils Blanc, Pauline Martinetto : De par leur caractère rare et précieux et leur grande complexité, l’étude matérielle des objets patrimoniaux nécessite le développement de méthodes d’investigation chimique et structurale de pointe. On veut obtenir l’identification et la localisation des éléments chimiques et des phases cristallines composant un micro-prélèvement, de façon autant que possible non-destructive. Confrontés aux données fournies par les historiens et aux connaissances des arts et des techniques anciennes, ces résultats peuvent permettre de mieux comprendre les méthodes employées pour fabriquer un objet ou une œuvre, d’identifier les matériaux et leur évolution au cours du temps.